[ J’ai lu 13 ] Neiges artificielles de Florian Zeller

Bonsoir tout le monde,

J’espère que vous allez bien et qu’actuellement vous vous plongez dans de fascinantes lectures. Je vous retrouve aujourd’hui pour vous faire ma chronique sur Neiges artificielles de Florian Zeller, auteur français au style particulier.

N’hésitez pas à me donner vos avis si votre chemin de lecteur a déjà croisé Mr Zeller, une bonne partie de son œuvre est publiée chez J’ai lu.

 

20170819_150718

 


📚

Présentation

📚


🔹Titre : Neiges artificielles 🔹

🔹Edition : édition J’ai lu🔹

🔹Auteur : Florian Zeller

🔹Autres titres : La fascination du pire,  Julien Parme, La Jouissance … 🔹

🔹Sortie : 11 Janvier 2002 🔹

 


📚

Résumé :

📚


«Que devient la blancheur quand la neige a fondu ?» Une boue tiède et épaisse, répond celui qui patauge pour retrouver sa Lou disparue. Il y aura l’illusion d’un retour à la douceur d’avant, la tentation de l’oubli, la fascination de la vengeance. Et parce que l’amour est une impasse, il y aura aussi le désespoir de ne pas être aimé. Mais tout ceci n’est qu’un prétexte. C’est toujours au dedans de soi que l’on tombe lorsque l’on est amoureux. A travers cette histoire, notre héros viendra toucher sa propre boue, celle qui remonte à l’origine de tout, celle qui nous est la plus commune : notre propre naissance.

 

20170819_150722


📚

Citations :

📚


« A l’absurdité du monde, je voudrais répondre par sa beauté. A sa beauté correspond l’émerveillement permanent. »

🔹

 » J’ai fermé les yeux , et le soleil dessinait deux papillons oranges sous mes paupières . J’ai entendu la plage de Bretagne où je passais mes étés, enfant, quand tout était simple .J’ai entendu le chahut à l’agonie des vagues, les cris d’enfants, le ronronnement des bateaux à moteur, le sifflement des planches à voile; j’ai deviné l’odeur de sel que transportait l’horizon, le sable, la sensation des pieds , nus sur le sable chaud, les goûters à la marmelade de pomme, le vent, les mouettes, et le bleu à perte de vue, ma vie à marée haute, tout cela contenu dans un rayon de soleil fuyant . Puis j’ai senti la lumière se retirer, et mes souvenirs se dissoudre. J’ai senti la nuit me recouvrir, et le gris retrouver son empire glacial . Quand j’ai ouvert à nouveau les yeux, c’était déjà l’automne. On dit que l’amour rend aveugle et que le désespoir de ne pas être aimé coupe plus certainement qu’une lame de cutter : ce n’est donc pas anodin si mes larmes laissaient derrière elle de longues traînées rouges. »

 


📚

Avis :

📚


Il s’agit de mon premier livre de Florian Zeller et je pense bien continuer à découvrir cet auteur notamment avec La Fascination du pire. Adolescente j’avais été très intriguée par ces livres mais n’avais pourtant jamais sauté le pas ce qui est très bizarre c’est typiquement le genre de lecture que j’aurai adoré.

J’ai donc aujourd’hui quand même, malgré mon grand âge x), beaucoup aimé cette lecture. Je trouve le style de Florian Zeller particulier et très percutant dans la lignée de Virginie Despentes ou de Lolita Pile. Les amorces de réflexions sont très intelligentes même si parfois elles sont trop rapidement menées à mon goût.

J’ai adoré me sentir dans une atmosphère parfois hyper difficile à supporter, tournée vers l’absurde mais qui voit naitre constamment des conflits de pensées ou de sentiments. Florian Zeller décrit très bien la difficulté de notre condition et l’absurdité qui émane parfois de l’existence.

 


Je vous remercie de m’avoir lu,

à très bientôt.

Nana

❤️